TALK FRENCHIZ
Hello les snickers,
je vous retrouve aujourd’hui, pour une interview ” Talk Frenchiz” avec un jeune artiste, peut-être pas encore connu du grand public mais il a beaucoup de ressource et de talent.
Sans plus attendre, je vous laisse le découvrir à travers ce ” talk frenchiz“!
– Peux-tu te présenter, en quelques lignes ?
Frenchiz,
Je suis un songwritter, 10 ans de Musique a mon actif, dont la première partie de Hiro, j’étais dans l’associatif avant de sortir mon premier EP.
Je n’ai pas vraiment de port d’attache, j’ai un peu voyagé durant ces dernières années, c’est là où j’ai attrapé ce surnom, « le Frenchie ».
– Si tu devais te décrire en 3 mots, quels, seraient-ils ?
Open minded, Noctambule et Bienveillant.
– Quel est ton style ?
J’essaie de ramener l’indie rock dans le Hiphop, ha ha !
Je n’ai pas de style prédéfini, j’écris toujours avant de composer et souvent le texte impose de lui-même son style. Je ne peux pas me limiter à un style en particulier, cela nuirait a ma créativité.
– Que fais-tu actuellement ?
Je viens de sortir mon premier EP, Ride vol 1 ! Je travaille sur un nouveau projet en Duo et je prépare la sortie du second single, tout en travaillant de nuit dans un Hôtel de Bruxelles.
– Peux-tu me parler de ton univers et tes passions ?
Mon univers, c’est beaucoup de partages et d’aventures. Comme tout les créatifs, je m’ennuie très vite, donc je bouge ! J’ai la chance d’avoirs des amis aux 4 coins de la planète, qui m’apportent beaucoup, culturellement parlant.
Ma musique, c’est du chill conscient, mes textes ont parfois plusieurs lectures. Je voulais faire quelque chose de mélodique et qui pousse à la réflexion.
Quand je ne suis pas en voyage, je reste chez moi et je me documente sur tout les sujets possible, j’aime beaucoup l’histoire et l’ethnologie, c’est important de comprendre d’où l’on viens pour savoir ou nous allons.
– Comment tout à commencé ?
Quand j’avais 18 ans j’avais aucun diplôme, déscolarisé, je travaillais comme Barman dans un Sound system Lillois. J’ai toujours écrit, un jour un grand frère a vu mes textes et m’as conseillé d’aller dans des ateliers d’écriture, voir si ça me plaisait. J’ai mis mes textes en musique, je faisais de la prévention sociale et en échange on me payais mes studios. Mon boss avait mis le sound system à ma disposition pour répéter. Je ne faisait plus que ça. Cela a réveillé quelque chose en moi et j’ai repris les études. J’ai passé mon bac à 20 ans en candidat libre, puis j’ai continué des études de management et de Tourisme.
La musique, c’était le fil rouge de mon histoire.
– Quelles sont tes influences ?
J’ai grandi dans un quartier aux influences caribéennes, à la maison ma mère écoutait de la folk (elle faisait étudier Tiken jah Fakoly a ses élèves.), et mes grandes sœurs du rock alternatif. J’ai toujours aimé la musique festive mais consciente, c’est quand j’ai commencé à faire de la musique moi-même que je me suis mis à écouter du rap. À rechercher les plus belles plumes, les trucs les plus techniques, cela correspondait plus à ce que je faisais.
Frenchiz est un hommage à un producteur de reggae Francais « Frenchie » , exilé en Jamaïque.
– Que faut-il pour se démarquer selon toi ?
Be yourself, je ne crois pas au Buzz, ni au talent à proprement parler, je crois que le travail paie, être sincère envers soi même et envers les autres, sortir de sa zone de confort, apprendre et partager, si tu as quelque chose intéressant à apporter, les gens tendront l’oreille.
– Quel est ton point fort ?
J’ai fait un énorme travail de développement personnel, je sais qui je suis, j’ai pris beaucoup de recul sur mes choix de vie, a privilégier mon bonheur et ma sérénité, j’essaie de partager ces acquis autour de moi.
– Si une opportunité se présente à toi, te sens tu prêt à la saisir ?
On va éviter de foncer tête baissée, mais oui ! Je me suis préparé à cette éventualité.
– Quel artiste, personnage publique ou marque t’inspire?
Mia Mantanghi, la fille d’un révolutionnaire Tamoul qui a utilisé la pop music pour faire passer ses messages et son histoire.
– Quelles sont tes peurs ?
Le temps passe et j’ai peur de ne pouvoir rendre à ma mère tout ce qu’elle m’as donné.
– Quels souhaits as-tu pour l’avenir ?
Pouvoir continuer à faire ma musique sans contraintes financières et fonder une famille.
– Quelle serait “la” collaboration dont tu rêves ?
Residente, un artiste portoricain. Il a vu son meilleur ami mourir sous les coups de la police. Il travaille avec l’UNICEF pour l’accès a l’éducation des jeunes Latino – Américain.
– Que peux-tu conseiller aux autres qui veulent, eux aussi se lancer dans ce domaine ?
Faire preuve de patience et travailler beaucoup comme on dit : « Aide toi, le ciel t’aideras ».
– Quelle est la dernière chose que tu as posté sur ton compte instagram ?
Une photo de la madre quand elle était jeune, c’était la fête des mères il y a pas longtemps.
Avec une inspiration aussi métissée, venant d’ailleurs, c’est un artiste qui a du potentiel, on ne peut que lui souhaité de réussir.
C’est la fin du “Talk Frenchiz” ! J’espère que son univers vous aura plus, pour lui donner plus de force et voir son travail, c’est sur Instagram, YouTube et Twitter que ça se passe !
Photographe: @gaya_photography
Xoxo
Leopoldo Monaco
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rash
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